Le Comptoir à Manger, c’est l’histoire d’un duo, d’une rencontre entre deux jeunes femmes talentueuses, un lieu pas comme les autres, une cuisine créative où la nature dicte la carte, où les fournisseurs sont surtout des collaborateurs. Installez-vous, prenez place au comptoir, on vous invite à découvrir la belle histoire de ce restaurant strasbourgeois.
La cuisine c’est le domaine de Bérangère Pélissard, diplômée de l’Ecole hôtelière d’Illkirch (BTS hôtellerie-restauration). Après une expérience en salle à l’étranger, elle revient à Strasbourg pour se remettre derrière les fourneaux au restaurant La Hache à Strasbourg. C’est là qu’elle rencontre Carole Eckert qui travaille en salle après avoir accumulé une solide expérience à l’étranger mais aussi au Vince’stub à Strasbourg.
Une rencontre déterminante suivie d’une opportunité qui se présente quand l’ancien gérant de la Vince’stub contacte Carole Eckert pour l’informer qu’il vend son fonds. Les deux collègues discutent, réfléchissent mais pas très longtemps : Carole Eckert connaît ce lieu intimiste dans une petite ruelle de la Petite France, c’est une occasion à saisir. Elles foncent, des idées plein la tête, refont la déco. Bérangère Pellisard part faire un stage de cuisine chez Florent Ladeyn près de Lille, un chef renommé qui ne cuisine que des produits locaux et de saison.
Le Comptoir à Manger, une cuisine à base de produits frais et locaux
Il reste à trouver le nom qui s’impose assez naturellement, un grand comptoir trône à l’entrée de ce restaurant cosy de 16 couverts. Bérangère Pélissard et Carole Eckert ouvrent Le Comptoir à Manger le 27 janvier 2017, au menu une cuisine créative, raffinée avec des produits de saison et locaux.
Quand on leur demande si ce choix correspond à une philosophie de vie, Carole Eckert explique : « à la base, il y avait la volonté de se positionner différemment, aujourd’hui c’est aussi une philosophie de vie. »
« Les retours des clients nous ont aussi confortés dans ce choix, il y a une vraie prise de conscience et une volonté de consommer local. »
Carole Eckert termine : « Le problème se posait au niveau du poisson, finalement on ne travaille que la truite d’Alsace ». La carte est établie pour 3 semaines selon les produits disponibles pour les trois semaines à venir.
Des fournisseurs collaborateurs au Comptoir à Manger (Strasbourg)
Nos fournisseurs (petits producteurs locaux, viticulteurs, micro-brasseries) on voulait les valoriser en communiquant sur notre site internet explique Carole Eckert. « C’est une collaboration fructueuse qui a contribué à développer notre curiosité, un échange qui se construit dans le temps. Sans bons produits, il n’y a pas de bonne cuisine » précise Carole Eckert.
« Nous avons aussi voulu remettre les légumes au centre du menu qui est composé de 5 à 7 plats selon la formule choisie ».
Un an plus tard, le comptoir du succès
Le restaurant vient de souffler sa première bougie et affiche complet chaque jour, il faut d’ailleurs réserver un mois à l’avance uniquement via le site internet. Bérangère Pélissard a décroché le prix du « Jeune talent Gault & Millau 2018 » et le prix « Fooding d’amour 2018 ». Quand on leur demande si elles s’attendaient à un tel succès et comment elles le gèrent, le duo est unanime.
« On pensait rester une adresse un peu cachée, ce succès est totalement inattendu.»
« C’est frustrant de refuser du monde et cette notoriété nous met beaucoup de pression. Le fait d’attendre un mois pour avoir une table crée une vraie attente chez les clients qui s’attendent à vivre une expérience culinaire extraordinaire. »
Conscientes des enjeux, Bérangère Pélissard et Carole Eckert gèrent ce succès prudemment avec la volonté de garder le côté intimiste du lieu où tout le monde se parle et de rester surtout à l’écoute de la nature.
Le Comptoir à Manger / 10 Petite rue des dentelles, Strasbourg / Facebook